En ce matin de nouvelle saison, j'ai l'espoir que cette missive vous retrouvera confortablement installé en votre demeure. Je n'ai hélas nullement eu l'honneur de rencontrer le duc de Falcon, une joie inconditionnelle que j'espère, d'ici peu, pouvoir combler. Ce serait un affront, à n'en pas douter, à votre intellect que de vous assommer en palabres et autres mondanités, sans atteindre mon intention réelle. Je crois d'ailleurs que vos récents conflits intestinaux ne rendent vos affaires on ne peut plus délicates.

Sachez avant tout que c'est en homme de paix et d'affaire que je me présente à vous. Un ami, s'il en est, qui connait vos noires pensées envers votre confrère, les Templiers. Étant moi-même un enfant de Seda, je serais plus que ravi de coopérer sous bonne grâce et de trouver un terrain d'entende. Vous voulez la perte de Carathiel, moi aussi. Nos intérêts convergent et il serait idiot que de les bouder.

J'espère que votre dernier voyage en province australe vous fut agréable. J'ai ouï que le duc avait récemment subi un chagrin fou à la perte de sa fille. Elle vous envoie ses meilleurs vœux et s'excuse de n'avoir pu se joindre aux festivités.

Je vous prie de croire, Monsieur le duc, en l'expression des mes plus respectueuses salutations.