Le temps venait à peine de se calmer, le sol couvert de boue, des pas se faisaient alors entendre, avançant vers l'entrée de l’arène. Einrich venait d'arriver devant l’arène et prit le temps de regarder l'imposante édifice qui se tenait devant lui, avant de regarder sa main droite. Celle-ci tenait une bourse bien remplis, le cuir de celle-ci était vieux et taché de sang, il était bientôt arrivé au bout de son périple, il avait presque assez d'argent pour offrir le plus beau cadeau qu'il pensait pouvoir offrir à sa douce, mais il ne lui manquait que vingt pièces d'or. Vingt petites pièces d'or.
Les rangeant alors à nouveau dans son sac, il se dirigea vers l'entrée. Là se trouvait un jeune homme dans un habit pompeux, lisant des notes sur sa table, il n'avait pas l'air de l'avoir entendu arriver, raclant alors sa gorge pour attirer son regard, il ne vit aucune réaction à part un soupire. Frappant alors du point sur la table, l'homme sautilla sur place et donna enfin toute l'attention qu'Einrich désirait " Je viens pour l’arène, je m’appelle ..." il eut alors un blanc, sa tête le lançant quelque peu, puis reprit " Je m’appelle Einrich."
Il s'ennuyait comme un rat mort. Ces innombrables heures passées derrière ce comptoir à refuser poivrots et manants en manque de conflits devenaient un ennui mortel. Tandis que de l'autre côté des remparts, il pouvait distinguer la foule s'extasier du dernier triomphe en jeu. Il poussa un soupire. Il aurait tant aimé être à leur place, glaive en main, prêt à pourfendre monstres et bandits en tout genre. Au lieu de ça, il était cloîtré là à signer de stupides paperasses d'admission. Fallait-il encore qu'il y ait une bonne âme pour s'y aventurer.
Un individu déchira le voile de ses pensées, s’enorgueillissant de vouloir passer l'arène. Encore un manant de plus. — Votre nom m'importe peu, étranger. Voici une liste. Si vous ne savez ni lire ni écrire, faites une croix sur l'une des cases. la première est pour le combattant, le deuxième pour le protecteur.
Le mercenaire regarda alors la grande feuille couverte d'inscriptions et de dessins incompréhensible, mais préféra écouter les conseil du petit bourge, n'ayant plus de bouclier depuis fort longtemps, il opta pour la première proposition et mis un simple trait dans la case avant d'attendre qu'on lui ouvre la grille.
Le jeune homme contempla la décision de l'étranger et arqua un sourcil dédaigneux. — Et bien... un autre combattant. Bien, suivez-moi.
Les galeries tremblaient sous les acclamations de la foule, faisant pleuvoir çà et là une pluie de poussière. Le Hall des Guerriers, endroit mythique où reposaient les plus grandes statues des champions de l'arène. Il n'était pas rare qu'un gamin ou une âme en peine vienne contempler ces gloires d’antan, jurant de devenir à leur tour, un jour, l'une d'entre elles. — Bien c'est ici que vous attendrez qu'on vous appelle, dit-il en pointant les cachots de l'arène. On y trouvait de toutes sortes : des lits, des prisons, des infirmeries, des marchands... un vrai petit comptoir avant l'heure de la mort. — Oh et, avant toute chose, finit-il avant de s'éclipser vers la sortie. Dorénavant, votre surnom dans l'arène sera "Chasse-mouche". S'il ne vous plait pas, gagnez assez d'argent pour en changer auprès d'un marchand de titre ! Il se fera un plaisir de l'annoncer à l'orateur de l'arène, si vous survivez... Puis il partit, laissant le pauvre homme seul parmi ces dédales d'armes et de mercenaires en tout genre.
Je te laisse un petit poste où tu fais ce que tu veux dans les cachots avant de commencer le premier round. Tu as le choix si tu parles aux divers marchands, gardes ou compétiteurs de gagner : Une potion de soin +5 gratuite Un monstre de difficulté réduite au dernier round (5e) Une hache affûtée qui te donne +5 aux dégâts À toi de voir quel perso peut te donner quel item !
Einrich suivi alors le jeune homme à la tunique hors de prix. Il le conduisit alors sous les bas fond de l’arène, se retrouvant parmi tant d'autre qui attendait leur tour dans une pénombre difficilement éclairé.
Le jeune homme lui dit alors tous ce qu'il pouvait trouver dans ces lieux, mais Einrich ne l'écoutait qu'a moitié regardant ce qu'il pouvait voir des lieux. Le jeune homme se mit alors à partir avant de s’arrêter et de lui dire son surnom actuel dans l’arène et que s'il n'était pas content il n'avait qu'a payer. Le mercenaire lui rétorqua alors
" Vous avez vraiment cru que j’étais la pour dépenser de l'argent dans un foutu titre ?" puis se retourna et ne prêta plus attention au jeune homme, arpentant les différents endroit se trouvant dans l’arène. Il passa devant beaucoup d'étalage, certaine choses était inutile,voir de qualité totalement médiocre, d'autre était bien plus intéressant, mais leur prix l’empêcher toutes achats, il ne pouvait dépenser une seul pièce de cuivre dans tous cela. Il parti alors s'asseoir près des autres combattant, mais légèrement à l’écart. Sortant alors sa lame pour l'examiner, celle-ci était à l'image de son propriétaire, rayé, morcelé ternis.
Einrich vit alors un homme venir s'asseoir près de lui, le mercenaire le regarda alors du coin de l'oeil, attendant de savoir ce qu'il lui voulait. L'homme se mit alors à le regarder de haut en bas et lui dit
" Eh bien, tu n'a pas l'air d’être dans un belle état, j’espère pour toi que l’intérieur est plus reluisant que l’extérieur."
Einrich resta à le regarder du coin de l’œil, son regard cacher par l'ombre de son heaume. Le gladiateur reprit alors
" Tu n'es pas un bavard toi, tu devrais faire attention quand même, cette arène est sadique. Et vu que c'est la première fois que je te vois, j'aimerais te donner quelques petits conseils"
Einrich fronçait alors le regard, pourquoi cet homme voulait-il l'aider, puis se dit qu'il s'en fichait et haussa les épaules. Malheureusement, avant que l'homme ne pu lui divulguer quelques astuce, son nom fut crier, celui-ci fouilla alors dans ses affaires et lui laissa un petite potion en lui disant qu'il en aurait plus besoin que lui, puis parti. Le mercenaire toujours assis, le salua de la main, même si la boisson n'avait pas l'air d’être d'une grande qualité, elle lui serait toujours utile. Il se mit alors à attendre main sur son épée planté dans le sol, qu'il soit appelé dans l’arène.
Ses pas étaient lourds, empotant. La sueur lui brûlait les yeux. Il avait chaud, comme à son habitude, dans ces dédales de pierre. Un putain de tombeau, voilà où il vivait. — Chasse-mouche, c'ton tour mon corniaud. Allez, en piste ! Il se dirigea d'un pied à l'autre, bougeant dans un élan fascinant ses anneaux de graisse, vers les immenses portes cloutées, la clef entre ses mains boudinées. — T'es prêt ? (le silence s'installa une poignée de minutes). Allez, vas-y ! gronda-t-il en poussant l'énorme porte, laissant s'immiscer la lumière aveuglante du jour et les cris de la foule qui vinrent fouetter leurs visages.
— Et voici venir... Chasse-mouche ! Pour sa première fois dans l'arène, nous lui avons dégoté un joli présent ! — Ah oui ? — Oui ! Venu tout droit des profondeurs boisées de Charmon, aussi dangereuse que rapide, voici... la Belle ! La foule se mit en transe, tandis que l'animal effrayé se débattait avec ses chaînes. La bave lui coulait entre les babines, alors que ses yeux injectés de sang fixaient le participant de l'arène. Elle avait peur. Il y avait trop d'animation, trop de luminosité. Elle devait se battre... pour sa vie. Les chaînes cédèrent, et Belle se rua sur Einrich. L'heure du combat avait sonné.
Bon, La potion que tu as reçu te régénère +10 P.V. Utilise-la à bon escient. Voici ce qui va se passer. Tu tentes une action, comme tu veux. Tu attaques, tu esquives... à ta guise. Mais tu ne la fais pas ! Tu la tentes. De là, je lancerai les dés de mon côté et je répondrai au poste selon si tu as gagné ou perdu le jet. Voici la fiche du monstre :
Einrich fut alors tiré du banc par un drôle d'homme à ses yeux, il lui faisait penser à une patate géante entouré d'une toile de jute. Il se retrouvèrent alors devant une grande porte, des bruits de foules venant derrière elle. Sa lame déjà en main, ses doigts pianotaient sur la fusée de celle-ci, l'homme enrobé lui cria alors que c'était à son tour, les portes s'ouvrirent alors, laissant un filer de lumière l'aveugler un temps.
Marchant alors d'un pas rapide et lourd, le regard vers le sol pour s'habituer à la lumière, il avança vers le centre de l’arène. N'écoutant pas vraiment ce que racontait le " présentateur", il remonta son regard vers l'entrée qui se trouvait en face de lui, attendant de voir ce qui allait lui tomber dessus, un bêtes enchainé sorti alors de l'autre coté de l'arène, un loup fongique, Einrich soupira en voyant cette sale bête en face de lui, il savait que ces bêtes étaient encore plus fêlé qu'une carafe à la fin d'une fête.
C'est alors que, contre toute attente, les maillons qui composaient la chaine qui retenait la bête se rompirent, surprenant alors Einrich avant qui ne se sois préparé. Voyant la gueule ouverte de la bête arriver à grand pas pour le mordre, il se déplaça légèrement de coté pour ensuite tenter de mettre un coup de pommeau dans la mâchoire de la créature, essayant alors d’éviter sa morsure .
La Belle se rua sur l'homme en armure. Elle était si proche de le mordre lorsque celui-ci se volatilisa d'un pas de côté. Sa mâchoire claqua sèchement dans le vide. Elle fuît la queue entre les jambes afin d'éviter un quelconque assaut. La rage grandissait en elle.
13/25 = esquive réussite. Je te laisse poster ta prochaine démarche.
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