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Céleste Lorhiel
Sujet se trouvant dans  :: Les piliers :: Evolution :: RP
Tawën
Âge : 27
Messages : 593
Messages RP : 211
Date d'inscription : 30/12/2014
MessageSujet: Céleste Lorhiel Céleste Lorhiel EmptyMer 8 Juil - 16:40
Céleste Lorhiel

Le Paradoxe
Personnalité
Identité
   ➽ Nom : Lorhiel
   ➽ Prénom : Céleste
   ➽ Âge : 27 ans
   ➽ Genre : Féminin

   Informations
   ➽ Métier : Mercenaire
   ➽ Race : Djinn
   ➽ Peuple : Seda
   ➽ Classe Sociale : Bourgeois
   ➽ Alignement et notoriété : Bienfaiteur et Anodin
Utilitaire
Sort : Clairvoyance - Magie Héréditaire
Principe : Les yeux du lanceur deviennent de véritables machines analytiques, de ce fait, ils décortiquent tout ce qui se trouve dans le champ de vision immédiat de la Djinn. Après quoi elle prend pleinement conscience de la nature de l’objet ou de l’être vivant qui se trouve devant elle ; plus particulièrement de ses failles structurelles : une fissure dans un mur, ancien os fracturé pour un humain, faille dans une armure, …

Malus : De par la concentration requise, ses mouvements réflexes deviennent plus lents. Aussi, cette capacité lui colore les yeux de rouge atténuant toutes les couleurs pour percevoir uniquement les teintes de rouges, qui sont en réalité les « failles et points faibles » de ce qui l’entoure. Les couleurs reviennent rapidement après l’arrêt d’utilisation, cependant, la Djinn reste recouverte d’une aura malfaisante dégagée par ses yeux (pendant une heure par seconde d’utilisation ?), avec cet apparat  les relations sociales en sont donc impactées et la confiance de quiconque l’aurait aperçue devient alors difficile à gagner.
Enfin, tant que ce malus est actif, l’utilisation du pouvoir est rendue impossible, du moins sans en payer un surcoût : puissant maux de tête et brûlures insoutenables des muscles oculaires.

   ➽ Arme : Claymore + Main Gauche

Liens
Luthiana Lorhiel – Veuve herboriste, anciennement femme de son maître.
Famille/Guilde/Clan
Famille Lorhiel :
« Walter Lorhiel gère une petite affaire familiale florissante, sa femme, Luthiana Lorhiel, est herboriste et confectionne divers breuvages relaxants pour le corps à base de plantes qu’elle dégote dans les environs. C’est son mari qui se charge de transporter ce fonds de commerce jusque Carathiel ou jusqu’à des villages de bûcherons. Les plus aisés de ces derniers apprécient les productions de la famille Lorhiel après une dure journée de labeur, de plus ils font de très bons partis pour ce qui est du bouche à oreille. »
Seulement après un voyage sur Falcon pour étendre leur influence, Walter est décédé.

Sa femme, Luthiana Lorhiel, s’oriente alors vers de la médecine douce. Ses capacités sont durement exploitées durant la guerre déclenchée par les Malemorts sur Seda, celle-ci en réchappe miraculeusement jusqu’alors.

Céleste Lorhiel, une Djinn libérée arbore encore le nom de cette famille sans pour autant en faire officiellement partie.

Caractère

➽ Loyale
➽ Curieuse
➽ Calme et Réfléchie : Prudence avant tout
➽ Justicière
➽ Joyeuse et/ou Haineuse : Lunatique
➽ Hypersensible
➽ Coquète


« Encore une caravane d’arrivée à bon port, Céleste est extraordinaire. Sa présence me rassure, avec elle à mes côtés je pourrai partir en convoi jusque dans les terres d’Oshury. »

« Sa loyauté est sans faille et elle est très investie dans nos affaires, elle s’y connait aussi bien que moi dans mon domaine ! Elle est toujours calme, prudente, tout ce qu’elle fait semble être calculé depuis la dernière lune, son côté réfléchi prend toujours ma défense, j’évite les arnaques et les surprises. Par contre son désir de Justice se retourne parfois contre moi, je n’ai pas le droit non plus à l’escroquerie ! Mais c’est ce qui fait son charme après tout, et puis, les richesses de la famille se portent de mieux en mieux depuis qu’elle est à mes côtés. »
     - Walter Lorhiel – Marchand, Maître défunt de Céleste.

« Céleste est venue me rapporter la mort de mon mari, à peine a-t-elle franchie le seuil de la porte qu’elle s’était mise à pleurer à chaudes larmes. Elle joue toujours la forte mais elle est très sensible, au moins autant qu’elle est coquète. Devant son comportement je n’ai pas réussi à verser mes propres larmes. Je l’ai consolé puis elle à finie par se volatiliser, libérée. C’est la première fois que je la voyais sans son sourire étincelant, je n’ai pas eu la force de la retenir.. »
     - Luthiana Lorhiel – Herboriste, veuve de Walter Lorhiel.

« Qui est cette fille ? Ah ! La protectrice de ce bon vieux Walter ! Depuis sa mort, elle est toujours seule, et cette solitude semble la conforter. Son regard est vide, elle a perdu son sourire, elle emprunte toujours la même rue en quête de provision de chez Madame Lorhiel, des herbes aromatiques, toujours rien que de passage, si vous voulez mon avis, elle porte un poids bien plus important que son épée et son armure.
Mais parfois elle revient, les yeux rougeoyant, non pas parce qu’elle aurait trop pleuré à s’apitoyer sur sa situation, non, des yeux remplis de haine.
Cette fille est devenue un paradoxe, je n’ai jamais osé l’approcher. Elle me rend triste, et me fait peur. J’aimerai tant revoir son sourire chaleureux. Reprends-toi petite. »
     - Un habitué de la Taverne du village de Teoli
       (Aux heures de philosophie, juste avant de perdre toute sa lucidité)

   
Physique
Céleste est une Djinn d’aspect humanoïde de petite taille (162 cm), elle arbore de longs cheveux argentés qui s’étendent jusqu’au bas de ces cuisses, et même s’ils l’encombrent et la font pester en de nombreuses occasions, ils sont comme sa fierté. La couleur naturelle de ses yeux est un jaune pâle comparable à celui d’un champ de blé, dans lesquels brille un léger éclat malicieux allant de pair avec le sourire taquin qu’elle exhibe constamment.

En ce qui concerne des signes distinctifs, bien qu’il soit difficile de lui trouver un sosie, il est possible de noter qu’au creux de son dos, elle porte la marque de sa nature de Djinn : un tatouage en forme de balance d’environ 10 cm d’envergure. Tout comme ses multiples micro-cicatrices qui parsèment ses jambes ici et là, ces dernières reflètent quelques blessures de guerre et surtout le douloureux souvenir d’un souffle d’explosion qu’elle subit à Falcon alors que la taverne explosa. Le fait qu’elle ne sort jamais sans son armure et sa gigantesque épée est également notable, des cliquetis se font entendre avant même que l’on puisse l’apercevoir.

Histoire
An 2 de l’Ere nouvelle,

« - Oh déesse Seda, je vous prie une nouvelle fois pour que mon nouveau voyage commercial se passe sans encombre tant pour moi que mes confrères m’accompagnant. »

C’est ainsi que Walter Lorhiel, un fier marchand du village de Teoli se mit en route pour Carathiel accompagné par plusieurs de ses confrères. En effet, traverser la jungle n’a jamais été une chose prudente alors il vaut mieux s’y rendre en nombre.

Walter gère une petite affaire familiale florissante, sa femme est herboriste et confectionne divers breuvages relaxants pour le corps à base de plantes qu’elle dégote dans les environs. C’est son mari qui se charge de transporter ce fonds de commerce jusque Carathiel ou jusqu’à des villages de bûcherons. Les plus aisés de ces derniers apprécient les productions de la famille Lorhiel après une dure journée de labeur, de plus ils font de très bons partis pour ce qui est du bouche à oreille.

Tout se passa très bien, jusqu’à ce que la caravane se fasse assaillir par une horde de malfrats organisée qui semblait vouloir en découdre à tout prix. Sans sommation, ils se ruèrent sur les mercenaires enrôlés, qui ne parvinrent pas à faire face à cette marrée dévastatrice, les marchands peu expérimentés aux combats craignent pour leurs vies.

«  Déesse Seda, je vous en prie, protégez ces nobles âmes qui vous sont fidèles. Nous avons besoin d’un miracle, je vous en conjure..! » Scanda le marchand.


C’est alors que les nuages se fendirent, laissant apparaître une forme incongrue en totale chute libre. Un cri aiguë et strident sembla d'ailleurs se faire entendre ("Kyaaaah !") avant que cette dernière ne touche le sol quelques secondes plus tard, soulevant un étouffant nuage de poussière.
Sidérés, les hommes alentours avaient cessé de se battre, scrutant les retombées poussiéreuses, en toussant. Enfin, sortant de cette purée de pois, apparu une jeune fille en armure, une longue épée dans le creux de la main la pointe plantée nonchalamment dans la terre, les pieds dans un "léger" cratère.

« - Ta.. Ta-tah.. Quelle chute..! » dit-elle calmement en se frottant la tête de sa main libre.

« - Par tous les Cieux ! Sauvez nous ! » coupa Walter, ignorant ses plaintes.

« - ...Il semblerait que vous soyez déjà sauvés » Se contenta de répondre la jeune fille avec une voix posée, légèrement grave en pointant du doigt les bandits, qui prenaient la fuite médusés par le spectacle auquel ils venaient d'assister.


Les humains blessés rampèrent jusqu’à la caravane et s’adossèrent aux charrettes, des soins primaires étaient effectués par des mercenaires chevronnés tenant encore debout.
Walter avait les yeux plongés dans le regard de cette fillette qui chassait la poussières de ses vêtements sans articuler un mot supplémentaire. Une fois nettoyée, elle sembla chercher quelque chose du regard.. Après un silence qui sembla durer une éternité, elle arbora un sourire majestueux en regardant dans la direction de Walter.

« - M’est-il destiné ? pensa le marchand. Non impossible. Ah, ça serait pour.. Ca ? »
Il se saisit d’une tasse de bonne facture se trouvant juste derrière lui, très joliment ornée par des dorures représentant les initiales de la famille Lorhiel entourée par une végétation florissante, contrairement à son aspect naturel, celle-ci était maintenant recouvert d’un faible halo clignotant.
Devant cet acte, la fille acquiesça d’un mouvement de tête comme-ci elle avait pu lire dans ses pensées.

« - Vous êtes donc bien mon maître. Je suis une Djinn, il semblerait que votre souhait ait été exaucé. » Dit-elle en une révérence gracieuse. « Faire naître une génie de souhaits altruistes de protection est rare, et demander à un tel esprit de se battre dès son réveil l’est d’autant plus. Si je dois construire ma personnalité sur mes premières impressions.. J’espère que vous aimez les paradoxes. » ajouta t-elle avec un grand sourire malicieux.

Walter enchaîna une suite de balbutiements tellement incompréhensible qu’il fut difficile pour la jeune fille d’étouffer un rire cristallin. Se reprenant, ils entamèrent tous deux une longue conversation peu concerné par ce qui pouvait les entourer. Il en ressortit que la fille porterait désormais le prénom de Céleste (de par son arrivée météoritique) et qu’elle appartenait à présent à la famille Lorhiel, qu’elle en était digne représentante.

La Djinn accepta sans broncher à condition que la tasse à laquelle elle se retrouvait liée soit chérie, polie, nettoyée, récurée chaque jour. Celle-ci avait été offerte à Walter par sa femme, Luthiana Lorhiel, le jour de leur anniversaire de mariage. Dès lors elle était devenue l’objet le plus précieux qu’il possédait.
Cette histoire sembla la ravir. Par curiosité naturelle, elle lui posa une première question : A quoi peut-elle bien servir ? Il promit de lui expliquer et de reprendre cette conversation une fois qu’ils seraient arrivés à la capitale.


Arrivés à bon port accompagnés par un soleil en déclin depuis déjà quelques heures, il lui expliqua sur quoi se basait les finances de la famille Lorhiel : différentes associations de plantes aux arômes prononcés que l’on trempait dans de l’eau chaude.
Alors que Walter lui en proposa dans la tasse fétiche afin de célébrer officiellement le pacte qui les lierai pendant des années, Céleste resta septique mais finit par se prendre au jeu. Quelle ne fut pas sa surprise en réalisant que de simples feuilles cachaient une explosion de saveurs, de plus la boisson semblait extrêmes bienfaisante et revigorante. En revanche l’envie de se nettoyer la vessie était son contre-coup, ma foi tout à un prix.


Des années passèrent, Céleste et la famille Lorhiel se vouait une confiance mutuelle sans faille. La Djinn accompagnait le marchand lors de chacun de ses voyages, de nature curieuse elle l’interrogeait régulièrement sur le monde dans lequel elle vivait, les us et coutumes de la région, mais aussi sur les rudiments des affaires familiales, comment était-il parvenu à convaincre suffisamment de personne pour en vivre ? Mais aussi sur des affaires plus sombre, comme l’embuscade de son incarnation.. Elle ne parvenait pas à comprendre pourquoi les Hommes s’en prenaient aux autres Hommes, pourquoi devaient-ils se mettre des bâtons dans les roues et se réduire ainsi à s’entretuer ?

Oter la vie d’un homme était une torture pour Céleste, à chaque fois qu’elle le pouvait elle frappait de manière non létale. En revanche pour les créatures vivantes rôdant dans la forêt elle n’exprimait pas cette pitié, étrange ? Elle n’est que ça.

Lors des premiers affrontements Walter fut d’ailleurs surpris de voir un si petit corps manier une si grande épée qui faisait presque sa taille avec agilité et rapidité, comme-ci de rien n’était, comme-ci tout cela était tout à fait naturelle pour cette fille-génie. Malgré tout, ses aptitudes n’étaient pas parfaites, elle a apprivoisé l’art du combat au fil du temps, plus elle protégeait les biens de son maître, plus elle devenait performante. Un véritable apprentissage par l’erreur qui lui couta de nombreuses écorchures.

Ces expériences ont développé en elle en plus de capacités physiques, un don bien étrange, elle découvrit lors d’un combat intense que si elle se concentrait suffisamment, ses yeux percevaient bien plus que ceux d’un simple humain, les couches internes des objets et des corps apparaissaient, des zones rougeâtres venaient alors obstruer sa vision naturelle tandis que tout le reste devenait grisâtre, mais ces dernières représentaient ce qu’elle nomma « des points de fragilité » : fissure murale, brèches dans une armure, os poreux, ancienne fracture, etc… Devant ces zones qui agressaient son acuité visuelle, elle se surprit en train de développer certaines pulsion de destruction qui ne lui ressemblait pas, elle qui était si calme.

Les premières utilisations furent éprouvantes, épuisantes mentalement, elle ressortirait vidée de ses combats et dormait de longues heures en fin de journée. Par ailleurs son maître lui confia après plusieurs jours, que la première fois qu’elle l’avait utilisé inconsciemment, il avait pris peur. Pourquoi ?
Car ses yeux en étaient ressortis injectés de sang. Elle émanait alors une aura malsaine, mais comme sa personnalité ne changeait pas d’un iota, Walter avait omit de lui dire sur le coup. Elle comprenait maintenant pourquoi tout autre couleur s’estompait lorsqu’elle adoptait cette vision, et pourquoi une fois en ville certaines personnes semblaient vouloir l’éviter à tout prix, et murmuraient dans son dos juste après son passage.
Se sentant honteuse, profondément désolée d’apporter mauvaise augure à celui qui l’avait fait naître, elle s’excusa et rechigna à utiliser sa magie à chaque fois qu’elle combattait pour lui.
Elle se mit alors à tenir un carnet qu'elle avait demandé à son maître dans lequel elle répertoriait ses observations sur les créatures qu'elle avait pu rencontré. Après mémorisation, elle évitait ainsi l'usage abusif de ces dons.


La quatrième année de la Nouvelle Ère débutait, pour satisfaire sa curiosité naturelle, elle était partie avec Walter à Charmon pour assister au couronnement de la reine Adrietha. Il lui avait mainte et mainte fois annoncé qu’elle était une femme importante prônant la paix, et qu’elle dirigeait depuis leurs terres natales. Étant contre toute forme d’injustice et de querelle, elle avait retenu la figure que représentait la reine Adrietha et éprouvait désormais un profond désir de rencontrer ce qui pourrait s’apparenté à une idole. Par contre, tous les conflits politiques et autres subtilités lui infligeaient toujours de profonde migraine, elle avait beaucoup de mal à tout assimiler. Elle connaissait les quatre divinités, les régions majeures et la paix qu’avait réussi à instaurer la Reine et elle estimait que c’était déjà bien.

Enfin vient le temps du voyage, et bien évidemment comme il n’existe de pas de petit profit, la famille Lorhiel avait profité de cet évènement d’importance majeure pour faire connaitre sa marchandise. Récoltant bien des recettes, Walter se dit que se faire connaitre dans diverses capitales étaient des travaux de longue haleine mais fortement rentables pour l’avenir. Il prit alors l’initiative d’aller bien plus loin que Charmon pour la prochaine fois : poursuivre jusque Falcon, la capitale de la Terre de Ciend et de faire créneau par Orsin sur le trajet retour pour enfin rejoindre Carathiel et enfin être de retour chez nous.


Seulement, la disparition de la reine Adrietha l’année suivante causa une profonde discorde dans tout le pays, endeuillée, la famille Lorhiel reste calme durant toute la cinquième année de la Nouvelle Ère.

Céleste passa par toutes les émotions possibles et imaginables : une profonde tristesse pour cette figure qu’elle respectait, une envie d’aventure pour partir à sa recherche, une révolte virulente. Finalement elle ignora tout et se contenta de se livrer à de nombreuses heures de méditation, livrée à elle-même elle en profita longuement pour développer sa vision surnaturelle, partant s’entrainer à distance de la civilisation pour ne causer du tort à personne.
Elle examina particulièrement des arbres, des plantes et autres objets inanimés pour ne pas prendre de risques inutiles, puis à l’aide d’un miroir emprunté à sa famille, elle se scrutait pour en mesurer le contre coup. Effectivement ses traits se durcissaient, ses yeux flamboyants la rendait sauvage, si bien qu’elle aurait pu se fuir elle-même. Et en plus cette aura perdurait longuement, proportionnellement à la durée de la focalisation. Aussi elle constata qu’active, cette aura lui empêchait d’utiliser à nouveau ce don, la forçant à l’utiliser durablement, sous peine de subir d’affreux maux de tête et autres brulures oculaires.


Enfin, c’est lors de la sixième année que le voyage commença à être préparé, Walter décida qu’il fallait cesser de se morfondre et que tous avaient besoin de se reconstruire. Céleste appréhendait ce long voyage, cette fois elle devrait sur le qui-vive sur un trajet beaucoup plus long que la normale, sur un trajet et des territoires qu’elle ne connaissait absolument pas. Mais piquée par sa curiosité, elle accepta et ils partirent tous deux à l’aube d’un jour nouveau.


Arrivés dans la ville de Falcon, Céleste était émerveillée, passer de la forêt aux nuages la rendait folle, une vraie gamine. Canalisée par maître Lorhiel elle parvenait à rester en place et à ne pas sautiller. Comment se douter que toute cette joie allait être sapée et qu’un affreux désastre allait bientôt survenir..

Alors qu’ils se rendaient, accablés par le voyage et surtout par la chaleur saisonnière de la saison de Chaü, dans une quelconque taverne bon marché pour se refaire une santé, peu de temps après qu’ils en aperçurent l’écriteau suspendu au-dessus de la porte, l’auberge leur éclata au visage, littéralement.

Des cris se firent entendre semblant venir de toute part complètement étouffés par le bruit d’une explosion. C’est alors que la jeune fille entendit un râle juste à ses côtés : sur le sol, les jambes broyées par des restes de la bâtisse jonchait Walter, son maître, les lèvres recouvert du sang qu’il venait d’expulser en crachant dans un soubresaut. En proie à la panique, elle se laissa tomber à terre, machinalement elle dégagea les roches. Elle-même était parsemée de petites blessures profondes au niveau de ces jambes, mais elle n’y prêta aucune intention.

« - Maître ! Maître ! Restez avec moi, vous allez vous en sortir ! Quelqu’un ! A l’aide ! » Hurla la jeune fille.

« - Céleste.. Céleste.. Ne te fatigue pas..! Je suis fini » lui servi-t-il en guise de réponse avec une voix étouffée.

« - Quel égoïste vous faites ! Tout va bien se passer, vous allez vous en sortir » Répéta-t-elle de façon précipitée, ses mains virevoltaient sans rien effectuée, impuissantes, jusqu’à ce qu’elle se gifle elle-même.
Retrouvant un semblant de concentration, elle usa de son don, le corps de son maître lui apparut entièrement rouge. Se refusant à cette vision, elle voulut stopper les hémorragies à l’aide de tissus déchirés, mais elle fut arrêtée par Walter qui lui saisit les mains.

« - Stop. Je suis devenu égoïste il y a bien longtemps. Te considérant comme la fille que je n’ai jamais eue, je n’ai jamais eu la force de te libérer. Part libre. Je n’ai.. Pas brisé la tasse, j’ai respecté les conditions. A mon tour d’en fixer une, tu es libre, je te demande seulement.. Je demande à Céleste, Djinn libre originaire de Seda, de bien vouloir m’excuser auprès de ma femme. » Articula-t-il avec toute son énergie résiduelle.


Dans un sentiment de confusion la plus totale, la fillette encaissa les dernières paroles de celui à qui elle avait été lié ces dernières années. Elle se détestait, ses yeux rouges l’empêchaient de verser les larmes qu’elle voulait tant expulser. Sa seule libération fut de taper des points sur le sol en criant à pleins poumons.
Après de longues minutes d’immobilité, elle ressenti de nouveau la force circuler en elle. Elle l’utiliser pour hisser le corps sans vie du défunt à l’intérieur de la charrette de marchandises commerciales. Comme contrôler par une force extérieure, elle retraça le chemin retour sans demander son reste, le regard fixé sur le sol, elle rentra sur ses terres d’origine.


Céleste était revenue pour rapporter la mort de Walter au village, à peine a-t-elle franchie le seuil de la porte de Luthiana qu’elle s’était mise à pleurer à chaudes larmes. Consolée par la veuve, elle finit par se volatiliser sans dire un mot avec pour seules amies son amure, son épée, quelques herbes et une tasse, LA tasse précieusement rangée dans une sacoche.


Peu de temps après, une guerre éclate à Seda, la région fut envahie par des malemorts, brandissant son épée, Céleste pris les armes pour protéger sa contrée, en toute légitimité et bonne conscience, elle déchargea toute la haine qu’elle avait refoulée jusqu’alors sur ses nouveaux assaillants, ou presque.


Nous sommes désormais en l’an 10, saison de chaü. Durant ces 3 dernières années, Céleste est retournée auprès de Miss Lorhiel après avoir fait son deuil durant la courte guerre contre les morts, puis elle a fait ce qu'elle avait toujours appris à faire : protéger des convois de marchands, et dessiner dans son carnet. Mais tenant à restée proche de son village, elle ne franchit plus les frontières du pays.
Elle se rendit compte par des prises de recul régulières, que sa joie de vivre n'était plus aussi flagrante qu'auparavant certes, mais aussi qu'elle n'était plus aussi endurante et puissante : ses bras étaient douloureux et fatigués en fin de journée, elle arrivait plus facilement à bout de souffle et son pouvoir demandait plus de temps pour devenir précis.

Que se passait-il ? Il était impossible que tout soit lié à ses premières prises d’âge (elle a désormais 27 ans), elle était encore jeune ! Mais si bien sûr ! Elle vieillissait et subissait ses altérations depuis la mort de son maître, bien évidemment, elle n'avait plus de contractant, il était alors normal que ses capacités en soit amoindries. Comment avait-elle fait pour ne pas s'en rendre compte plus tôt ?

En plus de ce questionnement, Céleste était en proie à l’hésitation la plus totale, elle oscille sans cesse entre ses désirs. Une vie à protéger des marchands sans la moindre reconnaissance.. Était-ce là ce qu'elle voulait ?
Elle désirait la Justice pour combattre la fatalité s’abattant injustement, reformer une paix en ce monde. Mais aussi la Vengeance, l’assassin de son défunt maître court toujours mais comment le retrouver…?

Elle laissa s'échapper un soupir.. Bien évidemment, seule, elle n'avait aucune chance.. Il lui faudrait se trouver des compagnons, autre que des mercenaires cupides ne jurant que par les récompenses.. Ou un maître qui la comprendrait et qui ne l'abandonnerait pas.

Un beau matin, elle se leva et rassembla ses affaires (épée, armure, tasse, herbes, carnet et gourde d'eau, elle n'avait que ça), déterminée à retourner là où sa vie avait basculée : la taverne de Falcon.
Seulement, après avoir fait ses adieux à Madame Lorhiel, elle prit une toute autre direction, celle de la capitale, Carathiel. Tremblante de stress, elle espérait y trouver quelques figures sympathiques pour l'accompagner, bien qu'elle ne sache pas comment s'y prendre.. Mais, voyageant seule elle ne ferait que s'exposer à un décès prématuré. Courage petite !


Dans l'univers...
Que pense-t-il de l’œuvre de la reine Adrietha ?
C’est un exploit qui mériterait d’être répété.

   ➽ Que pense-t-il de la politique de ta nation ?
La politique est une nuance encore trop difficile à appréhender pour elle. Elle manque d’objectivité face à ce monde qu’elle a à peine découvert. Elle attend de prendre en maturité pour réellement s’intéresser à ce sujet.

   ➽ Quelles sont les races ou les peuples que ton personnage aime particulièrement ?
Tout reste à découvrir pour Céleste qui n’a croisé que des hommes ou des elfes jusqu’à présent (du moins en grande majorité), mais elle apprécie la grâce des elfes toute comme leur sincérité. Toutefois elle pense que l’apparat ne peut en rien refléter la véritable nature d’un individu.

   ➽ Quelles sont les races ou les peuples que ton personnage hait particulièrement ?
Elle ne nourrit aucune haine envers une race en particulier et ne porte que peu d’importance aux préjugés. Elle prend l’habitude de jaugés ceux qui se présentent à elle par elle-même.

   ➽ Où habite votre personnage ? Dans la région des Templiers, au sein de la maison Lorhiel du village de Teoli.

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